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Automne, an 132 après la fondation d'Arandel

En dépit des craintes des habitants de Kamrokh suite à l'apparition subite du mysérieux géant qui semble commander à présent les clans des montagnes rocheuses, aucun signe d'invasion ne semble se manifester. Un messager se présente même au château comme l'envoyé du Roi Umbar, l'Homme-Montagne. Il indique (dans une langue frustre et approximative) qu'Umbar règne à présent sur toute les montagnes rocheuses et que ceux qui circuleront sur son territoire lui verseront désormais un tribu. Mais le messager assure que l'Homme Montagne n'a aucune intention d'envahir le territoire des hommes des plaines "pour le moment". Ces paroles extrêmement rassurantes n'empêchent pas le nouveau seigneur Vossildur de préparer activement la défense contre une éventuelle attaque. Il peut apprécier le résultat des efforts d'Eron, qui durant l'absence de Deleglor, a entrainé et armé quelques jeunes fermiers des environs. Vossildur dispose ainsi de quelques hommes peu nombreux mais dévoués, du moment qu'il s'agit de défendre leurs terres et leurs familles. A noter que la jeune Dalia "demande courtoisement" à son nouveau seigneur (c'est à dire qu'elle exige en tapant du pied) à pouvoir continuer à s'entrainer à l'épée, afin de pouvoir défendre "son" fief contre les barbares des montagnes. Elle demande aussi à ce qu'on lui laisse le géant, pour qu'elle puisse le trucider, comme il est de tradtion dans sa famille.
Grâce à sa milice et à l'appui de quelques mineurs, Vossildur reprend le contrôle de la mine de fer, explore la galerie scellée et découvre ce qui semble être un filon d'or. Il reste à régler le sort des traîtres Valmar et Stark. Plusieurs mineurs réclament la tête de Valmar et de Stark, détestés pour leur brutalité, mais ces personnes semblent être les seules à Kamrokh compétentes pour gérer la mine. La culpabilité de Valmar et le rôle actif qu'il a joué dans la conjuration étant clairement établis, Vossildur le condame à mort et exécute lui même la sentence en le décapitant à la hache. Stark est jeté au fond de la plus profonde oubliette de Kamrokh. A noter que Vossildur a droit de vie et de mort (incluant droit de torture, mutilation, eviscération, écarquellement, etc.) sur ses terres (mais il n'est pas bien sûr que ce droit s'étende aux nains, Stark assure d'ailleurs que "Nein, haben Sie nicht das Recht, Schwachkopf !", ). Deux autres nains cachés dans la mine ont également été capturés, il est toutefois douteux qu'ils n'aient pu exploiter le filon sans la complicité au moins passive de certains mineurs humains. Malheureusement, il s'avère impossible d'identifier de manière précise les humains complices, les mineurs s'accusant tous mutuellement tandis que Stark et Valmar prétendent que tout le monde était au courant.
Les Nains ont été prévenus, on ne sait pas comment ni par qui (peut-être juste par leur flair), de l'existence du filon d'or et adressent aussitôt un ultimatum au seigneur de Kamrokh. Le roi Schwarzbart demande à récupérer la mine d'or, arguant du fait que la mine leur appartenait jadis et qu'ils n'ont cédé que le fer et non l'or. A l'appui de cette réclamation, son envoyé  produit un document jauni écrit en nain qui ne laisse place (selon lui) à aucune interprétation.  A mots à peine couverts, il menace les humains des pires représailles si la demande du roi n'était pas satisfaite et laisse entendre que le Roi Schwartbart pourrait en appeler à ses nombreux cousins et que le monde pourrait s'embraser dans une guerre totale naino-humains, un épouvantable armageddon qui ne s'acheverait que par l'anéantissement totale de la race des grandes gens. Hélas, personne à Kamrokh n'est capable de comprendre un traitre mot de la langue naine, ni de déchiffrer le document en question... Vossildur fait appel à l'ancien intendant Adrur pour connaître les termes exacts de l'accord conclus avec les nains, et celui prétend que les nains ont cédé la mine avec tout ce qu'elle contient sans restriction explicite (mais évidemment ils ne l'auraient pas cédé s'ils avaient su qu'il y a avait de l'or !). Les négociations sont toujours en cours, mais les les nains manifestent une grande intransigeance. Ils ne se soucient en aucune manière du sort de leur congénère Stark, la seule chose qui leur importe c'est l'or !
D'un point de vue financier, la situation du fief est correcte (elle deviendra naturellement excellente dès que la mine d'or pourra être exploitée). Les récoltes ont été bonnes, les silos à grain sont remplis, de part son éloignerment des cotes le territoire n'a subi aucun dégât durant la guerre contre les Targariens, et les dépenses depuis le départ de Deleglor ont été quasi-nulles.
Deledrir se remet péniblement de sa grave blessure au bras. Vossildur lui propose le poste d'intendant, mais le vieux chevalier indique qu'il n'a ni le goût ni les qualifications pour ce genre d'activité. Il accepte toutefois d'organiser la défense de Kamrokh (tout en faisant remarquer que la meilleure défense est l'attaque) et d'assurer la formation des guerriers (y compris de sa jeune nièce Dalia).  Eron est nommé chef de la garde (Deledrir demande toutefois à ce qu'il soit soumis à son autorité, en fait il demande à ce que tout le monde soit soumis à son autorité, sauf Vossildur à qui il accepte de jurer allégeance). Vossildur semble décidé à profiter des mois d'automne et d'hiver pour renforcer les défenses de Kamrokh et  mobilise pour cela tous les hommes disponibles. Il semble également décidé à développer l'activité économique au sein de son fief, mais la situation avec les hommes des montagnes et les nains doit tout d'abord être clarifiée.
Vossildur envoie son écuyer Kalan à la Dent du Géant, afin de s'assurer que les hommes des montagnes ont bien emporté les grimoires, ce qui est le cas. Deledrir, mortifié, indique qu'il assume la pleine et entière responsabilité de cette perte et demande l'autorisation de se rendre dans les montagnes afin de défier le géant et récupérer les précieux écrits. Vossildur lui refuse cette autorisation, indiquant que s'il est occis, cela fera un défenseur de moins pour Kamrokh, et cela sans profit pour personne.
Vossildur se prépare à convoler avec Dame Miriel. Toutefois, il n'est pas sûr que le mariage pourra avoir lieu avant l'hiver, car la situation avec les hommes des montagnes n'est pas encore clarifiée. Il est essentiel que Dame Alcilia, la mère de Vossildur soit présente et il est hors de question de la faire venir à Kamrokh tant que sa sécurité ne peut être garantie.
A la surprise de tous, Vossildur adopte officiellement la jeune Dalia (qui devient donc sa fille). Cela passe par une cérémonie qui doit être présidée par un prêtre de Lug, ce qui donne l'occasion à Nurotir d'officier pour la première fois à Kamrokh. Après cela, Dalia reporte sur le jeune chevalier toute l'affection qu'elle vouait à son père disparu, et manifeste le plus grand désir de lui être agréable, jusqu'à faire même quelques efforts pour essayer de ressembler parfois à une petite fille. Vossildur acquiert ainsi une réputaton d'extrème générosité, mais Dame Miriel toutefois, ne semble guère ravie de sa décision, même si elle ne la discute pas.