Bienvenu chez Niko

Les PJ passent les fêtes de Jöl (Noël) au bourg de Rohald, sur l'île de Finn. Ils sont les invités du jarl Hrolf Knutsson, jarl du prestigieux clan Kjari. Le jarl organise une partie de chasse, et promet un anneau d'or à celui qui ramènera la plus belle prise. Mais le ciel est très sombre et la neige menace. Les PJ s'enfoncent dans la forêt, suivant la piste d'un daim repéré par Hegg. Ils sont accompagnés par un guerrier, mais celui-ci ne tarde pas à rebrousser chemin, ne voulant pas s'enforncer plus avant dans cette forêt où rôde - dit-on - un alfe. Hegg se moque de la couardise du guerrier (qui s'était lui même gaussé de son peu d'enthousiasme à poursuivre la chasse en dépit du blizzard qui s'annonce).
Les PJ poursuivent leur route, et aperçoivent un ours qui est en train de dévorer le daim qu'ils pistaient. Hegg blesse la bête d'une flèche, mais c'est Hraerek qui l'abat d'un coup de hache dans le crâne. Les PJ s'emparent de la peau de l'ours, tandis que la neige commence à tomber, puis reprennent la direction de Rohald. En chemin, ils aperçoivent une biche blanche qui s'enfuit à leur approche, et les attire jusqu'à une petite cabane en rondins. C'est la demeure d'un vieille femme, une völva, qui vit en compagnie d'une enfant affligée d'un bec de lièvre. La vieille femme offre au PJ un abri pendant la tempête et lance les runes pour les renseigner sur leurs destins personnels.
Après la tempête, les PJ retournent à Rohald. En chemin, ils aperçoivent le corps d'un fermier, transpercé d'une lance devant sa ferme. Trois mercenaires se sont introduits dans le bâtiment, et ont capturé la femme et les deux filles du fermier. Les PJ parviennent à venir à bout des trois bandits, mais l'un d'eux parvient à blesser Hraerek. Les PJ s'emparent des chevaux et des biens des brigands. Ils découvrent notamment une quatrième fonte contenant des provisions et surtout des objets divers (bijoux, herbes, anneau d'or...) que Svein identifie comme étant des composants nécessaires au lancement d'une malédiction (rune).
Les PJ rentrent à Rohald à la nuit tombée, juste à temps pour assister à un sacrifice que Hrolf offre aux Dieux pour sa fille Jorrund. Ils parlent au jarl de leur découverte. Celui-ci ne prend pas les choses trop au sérieux, mais demande quand même aux PJ d'enquêter parmi ses invités et de garder un oeil sur sa fille Jorrund. Les PJ sont les hôtes du jarl pour le repas du soir. Ils font la connaissance de Sigr Gunnarsson, le cousin norvégien de Hrolf, un homme paillard et truculent.
Le lendemain, les PJ se mêlent à la foule bigarrée qui se presse dans les rues de Rohald: vagabonds, fermiers des environs, vassaux du jarl, scalde, marchands etc. Ils participent à certains des joutes sportives organisées à cette occasion, notamment une épreuve de force, remportée par Hraerek et une épreuve de tir à l'arc, remportée par Hegg. Mais le guerrier dont Hegg s'était moqué la veille le défie dans un combat singulier. Hegg perd le duel, mais parvient à faire presque jeu égal avec le guerrier, conservant ainsi la sympathie de la foule. Un artisan lui propose d'ailleurs de lui vendre un arc de haute qualité, mais Hegg, désargenté, doit refuser son offre. Il lui propose en retour de devenir son apprendi, mais l'artisan demande d'abord à voir un échantillon de son travail.
En fin d'après midi, Gudrid, la fille aînée de Hrolf arrive à Rohald, accompagné de son époux, Herjolf.
Le soir a lieu le banquet, où le jarl reçoit les serments de ses vassaux et hirdmen et distribue en retour des anneaux d'argent et d'or. Puis le jarl porte un toast en l'honneur d'Odin et le festin commence, tandis qu'un scalde déclame un poème relatant le ragnarok, le crépuscule des dieux. Les convives boivent de grandes quanttés d'alcool, et beaucoup se retrouvent rapidement ivres. Certains entonnent des chants bruyants, d'autres se livrent à des concours brutaux, d'autres enfin assouvissent leurs désirs avec des serves.
Alors que Herjolf, qui mange à la table du jarl, vient trinquer avec ses hommes, les PJ s'aperçoivent que certains d'entre eux se semblent guère se montrer amical avec leur jarl. En interrogeant un serf, ils apprennent qu'il s'agit de Stigandi, le frère d'Herjolf et de ses partisans.
Le lendemain, le jarl semble à l'agonie: il se tord de douleur en gémissant sur son lit. Jorrund et les PJ soupçonnent un empoisonnement et fouillent parmi ses affaires pour trouver d'éventuelles runes, mais ne découvrent rien de particulier. Des soigneurs, mandés au chevet du jarl, diagnostiquent plutôt une simple indigestion, et préconisent diète et repos. Les PJ émettent l'hypothèse que Herjolf pourrait être la cible du complot et Jorrund les charge de prévenir son beau-frère. Elle explique que Stigandi pourrait avoir des raisons d'en vouloir à Herjolf, qui est récemment venu reprendre le commandement de son clan. Ce dernières années, il était demeuré dans le nord où il dirigeait un comptoir commercial, et avait laissé le commandement à son frère cadet, qui vont donc son retour d'un très mauvais oeil. Les PJ apprennent alors que l'épouse de  Herjolf, Gudrid (qui est enceinte) est alitée, et fiévreuse. Herjolf craint de perdre sa femme et son enfant, pour lesquels il est rentré à Finn.  Les PJ fouillent les affaires de Gudrid et découvrent des runes que la volva identifie comme maléfiques et brûle immédiatement, mettant ainsi fin au sortilège. Mais il est impossible d'accuser Stigandi sans preuve concrète et la völva demande aux PJ d'essayer de retrouver le thurlr qui a lancé cette malédiction.
Les PJ enquêtent aux écuries, et y trouvent un cheval avec un harnachement semblable à celui des chevaux des hommes qu'ils ont tués. Ils montent la garde près de la bête, et ils finissent par voir arriver un norvégien d'aspect banal. Celui-ci refuse de reconnaître sa culpabiité. Il se présente comme un allié du roi Frodi, et tente même de s'enfuir. Mais les PJ l'en empêchent et l'emmènent auprès du jarl. Celui-ci négocie la liberté du thurlr, en échange du nom de son commanditaire, qui n'est autre que Stigandi.
Celui-ci est jugé par son frère qui le condamne au bannissement. Les PJ sont honorés et récompensés par le jarl.